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rassed : Hier samedi, le mouvement de protestation au Mali a rejeté la proposition de former un gouvernement d'unité nationale présentée par la mission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.
Cela intervient après six semaines de tentatives de la part de l'Autorité palestinienne et de l'opposition pour accepter de sortir le pays de la crise.
La médiation a été menée par l'ancien président nigérian Goodluck Jonathan avec un groupe d'experts et a cherché depuis mercredi dernier à rapprocher les deux points de vue. Parmi les solutions possibles qui ont été refusées d'emblée par la coalition du 5 juin pour maintenir le président Ibrahim Boubacar Keita à la présidence, elle insiste sur sa démission immédiate.
Le leader du mouvement, qui comprend un mélange de partis politiques et de sociétés religieuses et civiles, l'opposition Imam Mahmoud Deco a déclaré: «Nous avons déjà parlé au groupe de médiation en tant que frères et en tant qu'Africains et j'espère que quelque chose en sortira qui rendra mon argent à sa grandeur.»
Cependant, le mouvement a déclaré dans une déclaration très formulée que «les solutions proposées par la mission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont totalement incompatibles avec les aspirations et les attentes exprimées par eux et adoptées par l'écrasante majorité du peuple malien».
Le plan ouest-africain pour mettre fin à la crise comprend - selon le Mouvement du 5 juin - en plus de déclarer explicitement que le président Kita restera en fonction propose également d'organiser la Cour constitutionnelle et de reconsidérer les conflits électoraux et le gouvernement d'unité nationale.
Le mouvement a cité la délégation de la CEDEAO selon laquelle la démission de Kita était une ligne rouge.
